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Pourquoi ce Défi 50 – 30 est-il important pour vous et pour les organisations au Canada ?

À propos du Défi 50 – 30

Le Défi 50 – 30 est une initiative menée de concert par le gouvernement du Canada, des entreprises et des organismes en faveur de la diversité. Avec les cocréateurs de cette initiative — dont plusieurs s’emploient depuis des décennies à accroître la diversité dans le milieu des affaires —, le gouvernement a dressé un plan pour que les femmes et/ou de personnes non binaires et autres groupes en quête d’équité, notamment les personnes s’identifiant comme : des personnes racisées, noires et/ou de couleur (minorités visibles), des personnes handicapées (y compris celles qui ont un handicap invisible ou épisodique), des personnes LGBTQ2S+ et/ou des membres de la diversité sexuelle et de genre et les Autochtones. Les responsables du programme et les participants reconnaissent que les Autochtones, c’est-à-dire des personnes qui s’identifient comme membres des Premières Nations, comme Métis ou comme Inuits sont les peuples fondateurs du Canada et que leurs membres sont sous-représentés dans les postes de leadership et d’influence économique.

Nous voulons lancer un défi aux organismes pour qu’elles favorisent l’inclusion et augmentent la représentation des divers groupes dans leur milieu de travail. Nous voulons aussi faire ressortir les avantages qu’il y a de donner à tous les Canadiens une place à la table des discussions. Au gouvernement, nous jugeons essentiel d’obtenir les meilleurs conseils qui soient avant de prendre une décision.

 

Dans le cadre du Défi 50 – 30, on demande aux organismes de viser deux objectifs :

  1. La parité entre les genres (50 % les femmes et/ou de personnes non binaires) au sein des conseils d’administration et/ou des équipes de la haute direction.
  2. L’atteinte d’une proportion considérable (30 %) des autres groupes en quête d’équité au sein des conseils d’administration et des équipes de la haute direction, notamment les personnes racisées, noires et/ou de couleur (minorités visibles), des personnes handicapées (y compris celles qui ont un handicap invisible ou épisodique), des personnes LGBTQ2S+ et/ou des membres de la diversité sexuelle et de genre et les Autochtones. Les responsables du programme et les participants reconnaissent que les Autochtones, c’est-à-dire des personnes qui s’identifient comme membres des Premières Nations, comme Métis ou comme Inuits sont les peuples fondateurs du Canada et que leurs membres sont sous-représentés dans les postes de leadership et d’influence économique.
 

Il y a, au Canada, toute une gamme de secteurs et d’industries. Pour favoriser la participation de tous et répondre aux à leurs besoins uniques, le défi est ouvert à :

  • Les grandes entreprises
  • Les petites et moyennes entreprises (PME)
  • Les établissements d’enseignement postsecondaire, les organismes sans but lucratif (incluant les hôpitaux), les organismes de bienfaisance, ainsi que les organismes, les conseils et les commissions
 

Les divers volets permettent aux organismes participants de viser l’atteinte des objectifs du Défi 50 – 30 de la façon qui leur convient le mieux et en fonction de leurs besoins. On reconnaît ainsi la variété des tailles et des structures parmi l’ensemble des organismes, y compris ceux qui n’ont pas de conseil d’administration ou d’équipe de la haute direction.

En savoir plus et s’inscrire

Pour plus d’informations sur le défi et pour vous inscrire, veuillez consulter le site web du Défi 50 – 30.

La valeur de 50 – 30

Les preuves sont claires et abondantes : les organisations limitées en termes de diversité ne mobilisent qu’une fraction du potentiel de leurs talents et laissent échapper des opportunités de créativité, d’innovation et d’impact. Lorsque les organisations créent l’accès à ces opportunités et ressources, apportent toutes les idées et voix à la table de discussion, et revendiquent pour l’inclusion, elles voient:

  • Une plus grande efficacité opérationnelle,
  • Une capacité et une aptitude accrues à fournir des services de premier plan,
  • Une amélioration de la satisfaction des employé.e.s qui augmentera les taux de rétention et favorisera un sentiment d’appartenance pour les années à venir.
 

La poursuite et l’atteinte des objectifs du Défi 50 – 30 permettront également de renforcer notre tissu social, de bâtir une économie plus forte et de stimuler l’innovation canadienne sur la scène mondiale.

Pour atteindre cet objectif, il ne s’agit pas seulement de pourvoir des postes dans l’immédiat, mais également de planifier la relève pour les décennies à venir et réfléchir à la façon dont nous pourrons outiller les employé.e.s afin de garantir leur épanouissement et leur évolution professionnelle.  

En ce sens, l’atteinte du Défi 50 – 30 consiste également à créer des espaces où chacun.e se sent à sa place et le/la bienvenu.e, ce qui contribuera indéniablement au succès à long-terme de toute organisation.

Pour y parvenir, l’accessibilité est donc un élément très important à prendre en compte :

  • Comment s’assurer que tout le monde puisse avoir accès aux mêmes opportunités et ressources ?
 

Avec le Défi 50 – 30, l’objectif ultime est d’avoir une certaine représentativité au niveau de la direction et du conseil d’administration. Toutefois, il faut d’abord s’assurer que chacun.e ait puisse accéder à cette opportunité dès le plus jeune âge tout en identifiant le soutien nécessaire pour atteindre et maintenir cet objectif à l’avenir.

Figure 1
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Le spectre de l’appartenance comporte 5 termes clés présentés horizontalement de manière séquentielle.

1. Diversité, ce qui signifie les différences entre les individus.

2. Inclusion, ce qui signifie le respect, soutien et l’élimination des obstacles à la collaboration.

3. Antiracisme et anti-oppression, ce qui signifie l’opposition active au racisme et à l’oppression en remettant en question et en modifiant les systèmes et les structures.

4. Équité, ce qui signifie un traitement, un accès et des opportunités équitables pour tous.

5. Appartenance, ce qui signifie Un sentiment de sécurité, de soutien et d’appartenance.

Lorsqu’une organisation s’oppose activement au racisme et à l’oppression et remet en question les systèmes et les structures en place, elle a la possibilité d’y intégrer l’équité. En visant l’équité, l’organisation peut se mettre au défi d’aborder ces changements d’une manière antiraciste, créant ainsi un processus itératif d’évaluation et de changement.

Le sixième terme, l’accessibilité, traverse le bas du diagramme. Il signifie qu’il y a des différences entre les individus en termes de ce à quoi ils/elles peuvent accéder et comment, il est essentiel d’éliminer les obstacles pour améliorer l’accessibilité pour tous.tes, et la création d’accès et d’opportunités équitables pour tous.tes est essentielle pour favoriser un sentiment d’appartenance.

Alignement avec la spécification accessible au public (PAS)

Il est important de noter que la terminologie est en constante évolution et qu’elle peut ne pas être reflétée dans les liens et ressources externes de la boîte à outils « Ce qui fonctionne ». Les termes utilisés dans la boîte à outils sont conformes au document spécification accessible au public (PAS) élaboré par le Diversity Institute et parrainé par le Conseil canadien des normes dans le cadre du Défi 50 – 30 du gouvernement du Canada. La section 3.1 du PAS définit les groupes en quête d’équité tel que décrit ci-dessous:

3.1 Les groupes en quête d’équité

Dans le cadre du Défi 50 – 30, les groupes en quête d’équité comprennent ceux/celles s’identifiant comme des personnes racisées, noires et/ou de couleur (minorités visibles), des personnes vivant avec un handicap (y compris celles qui ont un handicap invisible ou épisodique), des personnes LGBTQ2S+ et des membres de la diversité sexuelle et de genre, ainsi que des Autochtones, ce qui inclut les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits, qui font partie des peuples fondateurs du Canada et qui sont sous-représentés dans les postes d’influence économique et de leadership.

Veuillez consulter la PAS pour obtenir de plus amples renseignements sur le Défi 50 – 30, ainsi que des outils et des ressources pour votre organisation.

Définition

Tokénisme

Le tokénisme est défini comme suit : « Le tokénisme consiste à ne faire qu’un effort symbolique pour inclure les membres des groupes minoritaires afin de donner l’apparence d’égalité raciale ; que ce soit dans des prétendues positions de pouvoir, faire apparaître des membres des minorités visibles dans des campagnes marketing ou sur des photos qui représentent une organisation, alors que celles-ci travaillent exclusivement en bas de l’échelle salariale, par exemple » – Source: Les jeunes de la diversité culturelle en région

Définition

La sécurité psychologique

La sécurité psychologique est définie comme suit : « Une croyance commune selon laquelle tout membre de l’équipe soignante se sent libre de s’exprimer et de communiquer respectueusement ses opinions sans crainte de représailles » – Source: ACPM

Définition

Charge émotionnelle

La charge émotionnelle est définie comme suit : « La combinaison du fait de se sentir différent de ses pairs au travail en raison de son sexe, de sa race ou de son origine ethnique, d’être sur ses gardes face aux préjugés, et des effets connexes de ces éléments sur la santé, le bien-être et la capacité de réussir dans son travail »– Source: Catalyst

Définition

Privilège

Le privilège est défini comme suit : « Avantages injustes et immérités que la société accorde à une personne parce que (ou parce qu’on perçoit que) son identité sociale correspond à ce que l’on considère comme supérieur selon les règles et les normes sociales. Le privilège se traduit souvent par l’absence d’obstacles liés à une identité sociale particulière (p. ex., privilège blanc ou privilège hétérosexuel) » – Source: Egale

Définition

Le micro-agression

Le micro-agression est défini comme suit : « Action ou parole, d’apparence souvent banale, pouvant être perçue comme blessante ou offensante, généralement par une personne faisant partie d’un groupe minoritaire » – Source: Université de Sherbrooke

Définition

Le désapprentissage

Le désapprentissage est traduit comme suit : « Faire un effort pour oublier sa façon habituelle de faire quelque chose, afin d’en apprendre une nouvelle, parfois meilleure »  – Source: Cambridge Dictionary

Définition

L’espace sécuritaire

L’espace sécuritaire est définie comme suit : « Il s’agit d’une expression qui désigne souvent un espace « bienveillant », une zone neutre ou un espace sécuritaire dans lequel les personnes qui subissent des oppressions peuvent s’exprimer librement, sans craindre d’offenser leur interlocuteur.ice.s et sans avoir à justifier ni à expliquer leur vécu et leur ressenti »– Source: Les jeunes de la diversité culturelle en région

Définition

L’intersectionnalité

L’intersectionnalité est définie comme suit : « Concept qui reconnaît les façons dont la vie d’une personne est influencée non pas par un seul système ou une seule composante de son identité, mais plutôt par l’interaction de plusieurs systèmes de privilège et d’oppression liés entre eux » – Source : Egale